Licence musicale : sélectionner des titres rock légaux pour un show dansé
Vous préparez un numéro rock endiablé ? Sans licence musicale en règle, votre chorégraphie peut coûter cher en pénalités. Découvrez comment repérer, négocier et sécuriser un titre rock afin de jouer votre show dansé partout, de la scène corporate à TikTok, en toute légalité.
Pourquoi obtenir une licence musicale rock pour un show dansé ?
La musique rock entraîne le public, soutient le rythme des lifts et dynamise les acrobaties. Pourtant, chaque diffusion publique – répétition ouverte, captation vidéo, live stream – déclenche des droits d'auteur et de voisinage. Sans licence, vous risquez :
- Des poursuites civiles pouvant dépasser 150 € par seconde de diffusion illicite.
- Le retrait automatique des vidéos par les plateformes sociales.
- Un blocage de monétisation ou d'export dans certains pays.
Une licence musicale appropriée vous protège et rassure également les organisateurs qui consultent régulièrement l'annuaire de danseurs rock'n'roll professionnels.
Comprendre les différents types de licences
Avant même de sélectionner le moindre riff de guitare, il est essentiel de savoir de quelles autorisations vous aurez besoin. Une chanson rock se compose de plusieurs couches juridiques distinctes : les auteurs et compositeurs possèdent la partie créative, les musiciens et le label détiennent les droits liés à l'enregistrement, tandis que la diffusion publique et la synchronisation ouvrent deux volets supplémentaires. Si vous omettez ne serait-ce qu'un seul de ces maillons, votre chorégraphie court le risque d'être censurée, démonétisée ou poursuivie en justice. Connaître le rôle précis de chaque licence permet donc de calibrer votre budget, d'anticiper les négociations et d'éviter les mauvaises surprises lorsque votre vidéo fera le tour des réseaux sociaux ou des plateaux télé. Prenez le temps d'identifier l'ensemble des contacts – éditeurs, labels, sociétés de gestion collective – avant de lancer vos demandes : vous économiserez des heures et, surtout, pas mal d'euros.
Licence de synchronisation (sync)
Elle autorise l'association d'un enregistrement sonore avec des images. Indispensable dès que vous filmez votre numéro, même pour un reel Instagram.
Licence master
Accord écrit avec le détenteur de l'enregistrement (souvent le label). Sans elle, impossible d'utiliser la version originale d'un titre rock connu.
Licence mécanique
Nécessaire si vous enregistrez une reprise audio de votre côté. Elle couvre la reproduction et la distribution de la composition.
Licence d'exécution publique
Gérée en France par la Sacem ; elle autorise la diffusion sonore dans une salle ou un livestream. Elle s'ajoute aux licences ci-dessus mais ne les remplace pas.
Quatre étapes pour sélectionner un titre rock légal
- Définissez l'ambiance : tempo (120-150 BPM typiques), structure intro-refrain-pont, message des paroles.
- Choisissez la source : bibliothèque 100 % libre de droits ou négociation directe avec un label indé.
- Négociez l'étendue : durée d'utilisation, territoire, supports (scène, réseaux, TV). Les plateformes listées ci-dessous proposent souvent des bundles.
- Signez et archivez : stockez le contrat (PDF + mail) dans le dossier de production. Il vous sera demandé pour protéger votre captation live.
Plateformes fiables pour acheter une licence rock
| Plateforme | Prix moyen (€/titre) | Étendue standard | Point fort |
|---|---|---|---|
| Audiosocket | 40 € | Web & live locaux | Catalogue indé rock moderne |
| Jamendo Licensing | 59 € | Web mondial, 1 000 copies vidéo | Contrats clairs, paiement instantané |
| Songtradr | 75 € | Monde, TV, pub régionale | Recherche par BPM |
| Musicbed | 89 € | Multiplateforme, 5 ans | Groupes rock premium |
| Epidemic Sound | 49 € | Abonnement streaming illimité | Couverture automatique YouTube |
Source : Études tarifaires 2024 des plateformes citées
Optimiser le budget licence sans sacrifier la créativité
- Coupez des ponts musicaux longs et ne payez que la partie réellement utilisée (extrait de 60 à 90 s).
- Négociez un pack scène + réseaux au lieu de deux contrats séparés.
- Privilégiez les artistes émergents : exposition mutuelle et tarifs plus souples.
- Capitalisez sur les droits voisins déjà couverts – l'article sécuriser vos shows live détaille les bonnes pratiques.
Checklist express avant la diffusion publique
Avant chaque représentation ou vidéo, confirmez :
- Licence sync signée ?
- Nom de l'artiste et titre crédités sur vos supports ?
- Relevé Sacem déposé (si entrée payante) ?
- Contrat archivé avec la facture ?
- Budget global validé (voir calculer votre budget spectacle) ?
Quiz : êtes-vous prêt·e à licencier votre playlist rock ?
FAQ
- Puis-je utiliser un vieux titre rock tombé dans le domaine public ?
- Oui, mais vérifiez que l'enregistrement lui-même est libre. Les droits voisins expirent 70 ans après la première publication.
- Une licence “royalty-free” signifie-t-elle gratuité totale ?
- Non. Vous payez une fois ; ensuite, aucune redevance récurrente. Les limitations de territoire ou de supports restent actives.
- Dois-je déposer un relevé Sacem pour un spectacle gratuit ?
- En principe oui. Le montant sera nul mais la déclaration reste obligatoire pour la transparence des répartitions.
- Puis-je raccourcir un morceau licencié ?
- Généralement oui, mais mentionnez “edit chorégraphique” dans le contrat pour éviter toute contestation.
- Que se passe-t-il si la vidéo de mon show devient virale ?
- Anticipez : négociez l'option “usage illimité réseaux” ou “buy-out” dès la signature pour éviter une renégociation coûteuse.
Conclusion
Une bonne licence musicale rock libère votre créativité et sécurise votre tournée. Rassemblez vos documents, négociez l'étendue adéquate et conservez toutes les preuves. Votre show peut alors vibrer sans stress juridique, du premier kick à la dernière pirouette.
Prêt à passer à l'action ? Faites votre sélection, signez votre licence et lancez la répétition !






